Saint Isaac le Syrien - La compassion vaut mieux que la justice
La miséricorde et la stricte justice, si elles demeurent dans une même âme, sont comme un homme qui adore Dieu et les idoles dans une même maison:
La miséricorde et la stricte justice, si elles demeurent dans une même âme, sont comme un homme qui adore Dieu et les idoles dans une même maison:
La miséricorde est le contraire de la stricte justice: Celle-ci consiste en une répartition équitable entre tous. Elle distribue à chacun ce qu' il mérite, ne penche ni d' un côté ni de l' autre, est sans partialité dans la répartition. Mais la miseéricorde est une affliction suscitée par la grâce: elle se penche tous les êtres avec la même affection, ne rend pas ce qu' il mérite à celui qui est digne de châtiment, et elle combe au delà de toute mesure celui qui est digne de récompense.
Si la miséricorde est du côté du bien, la stricte justice est donc du côté du mal. De même que le foin et le feu ne peuvent demeurer dans un même lieu, la stricte justice et la miséricorde ne peuvent pas demeurer dans une même ame. De même qu' un grain de sable ne fait pas de poids en face d' une masse d' or, le profit que l' on tire de la stricte justice de Dieu ne pése pas autant que celui que l' on tire de Sa miséricorde.
Saint Nicolas de Jitcha - Se garder de deux péchés face au pécheur: l' indignation et la peur.
Gardez vous des loups quand ils vous attaquent, l' un de face, l' autre de dos. Mais gardez-vous davantage de deux péchés: de la peur du pécheur et de l' indignation vis-à-vis du pécheur. Sinon, votre verdure disparaîtra comme la verdure du saule, votre parfum deviendra inodore, votre sérénité deviendra orgueuil, et les pécheurs vous appelleront leurs homonymes.
Gardez vous des loups quand ils vous attaquent, l' un de face, l' autre de dos. Mais gardez-vous davantage de deux péchés: de la peur du pécheur et de l' indignation vis-à-vis du pécheur. Sinon, votre verdure disparaîtra comme la verdure du saule, votre parfum deviendra inodore, votre sérénité deviendra orgueuil, et les pécheurs vous appelleront leurs homonymes.
Justes, le péché est maladie et mépriser un pécheur c' est mépriser un malade. Qui donne de la santé aux malades, celui-là multiplie sa santé, mais le mépris des malades ronge la santé de celui qui est sain.
Le péché est à la table de ceux qui craignent de s' asseoir à une table de pécheur. Le péché entre dans la maison de ceux qui craignent d' entrer dans une maison de pécheur. Qui rebrousse chemin sans rencontrer de pécheurs, celui-là rentre à la maison chargé de péchés.
A chaque porte de votre âme, postez une sentinelle pour que l' orgueuil n' entre pas dans votre temple. Car, s' il y entre, il eteindra d' un seul coup tous les cierges de vos vertus. Et vous serez comme une outre pleine de vin quand elle est transpercée d' une aiguille.
Εxtrait de Mgr Nicolas Velimirovitch (Saint Nicolas de Jitcha) Prières sur le lac, Ed: L' Âge d' homme, Lausanne 2004, p: 161-2
Saint Nicolas de Jitcha - Bénis sont mes ennemis!
Bénis mes ennemis, Seigneur! Je les bénis aussi et je ne les maudis pas:
Les ennemis m' ont davantages poussé dans Tes bras que les amis. Les amis me liaient à la terre, les ennemis me déliaient de la terre et détruisaient tous mes espoirs en ce monde.
Ils ont fait de moi en étranger dans les royaumes terrestres et un citoyen inutile de ce monde.
Comme la bête poursuivie trouve un abri plus sûr que la bête qui ne l' est pas, ainsi moi, poursuivi par mes ennemis, j' ai trouvé le refuge le plus sûr en me cachant sous Sa tente, là où ni les amis ni les ennemis ne peuvent tuer mon âme.
Bénis mes ennemis, Seigneur! Je les bénis aussi et je ne les maudis pas.
Ils ont à ma place confessé mes péchés devant le monde.
Ils m' ont fouetté quand j' avais scrupule à le faire moi-même.
Ils m' ont craché dessus tandis que j' étais fier de moi.
Les ennemis m' ont davantages poussé dans Tes bras que les amis. Les amis me liaient à la terre, les ennemis me déliaient de la terre et détruisaient tous mes espoirs en ce monde.
Ils ont fait de moi en étranger dans les royaumes terrestres et un citoyen inutile de ce monde.
Comme la bête poursuivie trouve un abri plus sûr que la bête qui ne l' est pas, ainsi moi, poursuivi par mes ennemis, j' ai trouvé le refuge le plus sûr en me cachant sous Sa tente, là où ni les amis ni les ennemis ne peuvent tuer mon âme.
Bénis mes ennemis, Seigneur! Je les bénis aussi et je ne les maudis pas.
Ils ont à ma place confessé mes péchés devant le monde.
Ils m' ont fouetté quand j' avais scrupule à le faire moi-même.
Ils m' ont craché dessus tandis que j' étais fier de moi.
Εxtrait de Mgr Nicolas Velimirovitch (Saint Nicolas de Jitcha) Prières sur le lac, Ed: L' Âge d' homme, Lausanne 2004, ch.75, p. 152-153).
Abba Barsanuphe - La prière parfaite
La prière parfaite c' est de parler à Dieu sans distraction, en recueillant toutes ses pensées ainsi que ses senses: Et ce
qui y mène l' homme, c' est de mourir à tout homme, de mourir au monde et à toutes les choses du monde. Ne pas juger ni mépriser personne, et ne pas être attaché à sa volonté propre, c' est cela mourir aux hommes en étant parmi eux.
qui y mène l' homme, c' est de mourir à tout homme, de mourir au monde et à toutes les choses du monde. Ne pas juger ni mépriser personne, et ne pas être attaché à sa volonté propre, c' est cela mourir aux hommes en étant parmi eux.
Dieu ... se révèle aux êtres raisonnables, crées "à son image", dans un grand nombre de Noms: Eternel, Omniscient, Tout-Puissant, Pantocrator, Lumière, Vie, Beauté, Sagesse, Bonté, Vérité, Amour, Juste, Sauveur, Saint, Santctification et bien d' autres.
Dans chacun d' eux, nous expérimentons la proximité et la venue à nous d' un seul et unique Dieu; et en raison de Son indivisibilité, nous Le recevons tout entier. Il est juste de penser ainsi; mais en même temps, aucun de ces noms ne nous permet de Le connaître "tel qu' Il est".
Dans Son essence, Son Être transcende tout Nom. Et pourtant Il continue de se révéler dans Ses noms.
Sophrony Sakcharof, Sa vie est la mienne, p. 128
Père Alexandre Schmemann, Vous tous qui avez soif, p. 24
J' ouvre un livre ancien, écrit près de mille ans avant notre ère, (l' ère du Christ) dans un monde très différent du nôtre, et je lis:
Seigneur, tu me sondes et me connais; que je me lève ou m' assoie, tu le sais;
Tu perces de loin mes pensées; que je marche ou me couche, Tu le sens; mes voies Te sont toutes familières.
La parole n' est pas encore sur ma langue, et déjà, Seigneur, Tu la sais toute entière.
Derrière et devant, Tu m' enserres, Tu as mis sur moi Ta main.
Prodige de savoir que me dépasse, hauteur où je ne puis atteindre.
Où irai-je loin de Ton esprit, où fuirai-je loin de Ton face?
Si j' escalade les cieux, Tu es là. Qu' au shéol je me couche, Te voici.
Je prends les ailes de l' aurore, je me loge au plus loin de la mer, même là, Ta main me conduit, Ta droite me saisit.
Je dirai: Que me couvre la ténèbre, que la lumière sur moi se fasse nuit.
Mais la ténèbre n' est pas ténèbre devant Toi et la nuit comme le jour illumine.
C' est Toi qui m'a formé les reins, qui m' a tissé au ventre de ma mère.
Je te rend grâce pour tant de mystères; prodige que je suis, prodige que Tes oeuvres...
Sonde-moi, ô Dieu, connais mon coeur, scrute-moi, connais mon souci; vois, que mon chemin ne soit fatal, conduis-moi sur le chemin d' éternité.
C' est le psaume 138, une prière écrite il y a quelques milliers d' années. . . Cela veut dire que la foi vit depuis des siècles et que des millions de personnes ont ressenti la même chose, le coeur rempli de joie quand, dans une surabondance de foi, jaillissent ces paroles étonnantes: "Mais la ténèbre n' est pas ténèbre devant Toi et la nuit comme le jour illumine..."
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